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c- La traite clandestine



Malgré les lois votées dans plusieurs pays pour l’abolition de la traite, les négriers vont poursuivre leurs activités de manière clandestine.

Parfois, des bâtiments négriers déversaient leur cargaison d’esclaves vivants à la mer lorsqu’ils étaient pris en faute.

Ce commerce était trop lucratif et on y avait pris goût. Aussi, jusqu’en 1836 parmi les hommes qui continuaient à le défendre figurait le Monseigneur BOUVIER évêque du Mans qui clamait qu’on pouvait légitimer le commerce des esclaves noirs, « à la seule condition que les nègres seront justement privés de leur liberté, qu’on les traitera humainement et qu’il n’y aura point de fraude dans le marché ». Cf. « De l’esclavage chez les nations chrétiennes, P. Larroque, Paris 1864, pages 31 et 32.



La traite négrière clandestine a donc bravé pendant près d’un siècle encore les interdictions officielles de la traite sur le plan national de plusieurs pays européens. Toutes les couches et classes sociales qui en avaient les moyens en achetaient soit pour leur propre usage, soit pour les revendre .Ils avaient tous intérêt à sa poursuite.

Même certains philosophes du siècle de lumière y prenaient leur part. Ainsi « Quand Chateaubriand mourut en 1794, il lui restait 150.000 livres d’arriérés à percevoir, non compris les intérêts accumulés » selon R. CHATEAU-DEGAT à la page 140 de son livre.


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