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Thème :
FACE AU CHAOS ACTUEL, LA POLITIQUE ECONMIQUE ET SOCIALE DU PARTI COMMUNISTE DU BENIN, POUR L’EMANCIPATION DU PEUPLE ET LE DEVFELOPPEMENT DU PÄYS.

Mesdames et Messieurs les Invités à cette cérémonie de commémoration,
Mesdames et Messieurs des organisations alliées au sein du Front de Défense de la Démocratie,
Mesdames et Messieurs Les responsables des organisations de la Démocratie révolutionnaire CSTB, FESYNRA-FINANCES- MFLPP, UDECORA, UNSEB, Ordres et Sous-ordres des différentes nationalités du Bénin,
Camarades Responsables de l’Union de la Jeunesse Communiste du Bénin
Camarades membres du Parti Communiste du Bénin
Mesdames, Messieurs, Chers Amis,

Il ya trente-trois ans le 31 Décembre 1977 fut proclamée la création du Parti Communiste du Dahomey, aujourd’hui Parti Communiste du Bénin.
Cette date du 31 Décembre 1977 n’est que le couronnement d’un long processus enclenché depuis 1971 avec la lutte contre le populisme et dont le jalon le plus décisif fut la création en Juillet 1976 de l’Union des Communistes du Dahomey, (UCD), préfiguration du parti et qui en constitua les soubassements idéologiques.

C’est le premier anniversaire commémoré après la disparition du père fondateur de ce parti, notre Chef historique, Pascal FANTODJI, pour lequel je voudrais respectueusement demander à l’assistance d’observer une minute de silence.

I-Pourquoi avoir créé le Parti Communiste du Bénin ? La réponse simple et claire est la suivante : C’est pour faire faire la révolution au Bénin. La révolution comme on sait revêt plusieurs connotations : nous avons la révolution scientifique et technique, la révolution philosophique et culturelle, la révolution sociale. Mais bien que se distinguant l’une de l’autre, les trois révolutions sont en liaison dialectique et se conditionnent. Plus précisément les deux premières sont des prémisses pour la réalisation de la dernière : la révolution sociale qui avant d’être réelle s’accomplit d’abord dans le mode de production et la pensée des hommes. Dans le cas qui nous préoccupe ici c’est la révolution sociale qui se définit comme des transformations profondes et radicales qui interviennent dans une société suite au renversement révolutionnaire d’une classe ou couche sociale par une autre.

Les révolutions sociales revêtent des caractères différents selon l’état de la société et des transformations sociales à opérer. Nous avons des révolutions bourgeoises c’est-à-dire consistant à la libération des obstacles au plein développement du capitalisme, obstacles qui peuvent consister en la mainmise impérialiste sur le pays ; nous avons des révolutions socialistes qui consistent en l’affranchissement du travail du capital. La révolution sociale appelée au Bénin est en liaison avec l’état de développement de la société béninoise.

Le Bénin est un Etat multinational c’est-à-dire formées de plusieurs nationalités ayant des langues et cultures différentes ; un Etat néocolonial, c’est-à-dire dépendant de l’ancienne puissance coloniale, la France qui garde en ses mains tous les leviers de commande économique et même politique de notre Etat: la langue est le français, la monnaie est logée au Trésor français. Toute la formation scolaire et universitaire est calquée sur le modèle français et tournée vers la satisfaction des intérêts français. Nos peuples c’est-à-dire nos nationalités sont opprimées par la culture et les coutumes françaises et privées de leurs droits d’affirmer leurs langues, leurs us et coutumes. C’était ainsi et demeure ainsi depuis cinquante ans. Tous les secteurs stratégiques de production appartiennent aux monopoles français à l’exclusion des nationaux béninois. De cette dépendance résulte une arriération notable de notre pays et de ses hommes qui végètent dans la misère, l’ignorance et l’inculture.

A l’époque de la création du Parti Communiste du Bénin en 1977, la particularité de cette domination c’est que Kérékou et son équipe avaient usurpé du verbe révolutionnaire pour installer une dictature féroce. Face à un tel despotisme obscur où la moindre expression d’opinion contraire à celle des dignitaires au pouvoir vous conduisait à la prison et même à la mort, il fallait être fou pour enclencher une telle aventure. Oui « fous », nous paraissions à l’époque, qui tels David avions défié et affronté le Goliath, Kérékou et son équipe du PRPB. Mais une folie positive, une folie salvatrice. Et pour réussir il fallait s’agripper à la théorie. La seule théorie vraiment révolutionnaire qui peut permettre cette libération des jougs impérialistes et émanciper le peuple, c’est le marxisme-léninisme dont les pères fondateurs sont Marx, Engels, Lénine, Staline. Il ne suffit pas simplement de s’agripper à la théorie pour réussir. Il faut sa mise en pratique. La liaison entre le travail théorique et le travail pratique est déterminante comme l’atteste cette phrase de Lénine : « On ne saurait être un dirigeant idéologique sans se livrer au travail théorique indiqué plus haut, de même qu’on ne saurait l’être sans diriger ce travail selon les nécessités de la cause, sans propager les résultats de cette théorie parmi les ouvriers et sans aider à leur organisation : étude, propagande, organisation ». Avec l’outil théorique, qu’est le marxisme, le parti a procédé à l’étude des réalités sociales et économiques du Dahomey devenu Bénin, en a défini les classes et couches sociales en lutte dans la société et en a montré l’issue nécessaire. Des ouvrages importants ont été écrits qui désormais enrichissent le patrimoine intellectuel de notre pays. La tactique générale du Parti est léniniste c’est-à-dire insurrectionnelle avec l’accent mis sur les soviets ou comités d’action. Sa stratégie de l’étape actuelle est orientée vers la conquête du pouvoir par les classes populaires unies sous la direction du parti communiste pour la transformation révolutionnaire de la société béninoise néocoloniale en une société développée, indépendante et épanouie, étape appelée Révolution Nationale Démocratique Populaire et Anti-impérialiste.



Cette étude des réalités économiques et sociales n’est pas achevée une fois pour toutes. L’échec de la révolution qui s’est arrêtée à mi-chemin en 1989 avec le gros complot impérialiste que fut la Conférence Nationale a révélé la nécessité de poursuivre plus avant cette étude. Le Parti Communiste sous la direction de Pascal FANTODJI a poursuivi l’approfondissement de cette étude pour découvrir que l’obstacle à l’émancipation de nos peuples se trouve dans l’ignorance et l’inculture dans lesquelles végètent les peuples. Le parti a poursuivi l’étude des réalités économiques et sociales surtout en la connaissance de nos formations économiques et sociales, la connaissance de nos nationalités, les institutions qu’elles se sont données au plan historique, leur évolution et leur état actuel et ceci avec la création d’un Institut, l’INIREF avec pour objectif, la propagande et l’action pratique pour l’instruction de nos peuples chacun en les langues maternelles, pour jeter les bases de l’édification intellectuelle et économique du pays à travers la mise en avant d’une Académie des Sciences, Lettres et Arts.

Le parti a traversé les périodes suivantes : De 1977 à 1990 : Période de stricte clandestinité :

-Dès août 1976, répression de jeunes communistes en marche vers la création vers la création du Parti. Répression d’étudiants et d’enseignants de l’Université nationale du Bénin pour fait de grève et manifestations contre l’arbitraire du régime de Kérékou, évasions spectaculaires- répression de mouvements étudiants et paysans en 1985, martyr en 1985 : ATCHAKA Parfait - arrestation massive de communistes suite au mouvement de 1985 et leur embastillement dans les geôles de Parakou et Ségbana, 1988, assassinat de Rémy AKPOKPO GLELE par les nervis de Kérékou, lutte victorieuse contre l’opportunisme de droite- luttes victorieuses de masses en 1988-89 avec de nombreux martyrs : Luc TOGBADJA, Maurice DANSOU et Sègla KPOMASSI.

Période de 1990 à 2010 : Travail légal au sein des masses de travailleurs et des peuples avec l’établissement et le renforcement de la liaison avec les nationalités et leur organisation en ordres et sous-ordres.

Résistances et luttes victorieuses contre les répressions policières et judiciaires du régime de SOGLO ; luttes victorieuses contre l’opportunisme de gauche de Magloire YANSUNNU. Nous avons participé à des élections législatives et présidentielles (1995, 1996, 2001, 2007. Nous avons connu l’expérience de la fraude et des fraudeurs système dominant des élections au Bénin. Sous les régimes de Kérékou II et III, nous avons connu des répressions judiciaires avec l’emprisonnement des rois, chefs de terre, intellectuels traditionnels, hounnons et autres amanons emprisonnés parce que exerçant leurs fonctions ou activités : l’emprisonnement des hounnons du lac Ahémé et ce pour près d’un an. Kérékou a procédé à la division des royautés et trônes en créant artificiellement des rois fantoches (Abomey, Porto-Novo, Kandi etc.). Avec YAYI Boni c’est la répression fine et non déclarée contre les pratiquants des religions traditionnelles. Depuis le mardi 28 Décembre, le régime de YAYI Boni vient de faire arrêter et jeter à la prison de Lokossa, un gbanhounkponon, celui de Toviklin pour avoir exercé sa fonction de juge à l’égard de la population.

Avec le PCB les travailleurs et les peuples ont remporté d’importantes victoires : lutte pour les libertés démocratiques et contribution au renversement de l’autocratie de Kérékou-PRPB le 11 décembre 1989 avec l’instauration des semi-libertés actuelles appelées régime de Renouveau Démocratique, suppression de la taxe civique. Avec les conseils du Parti Communiste du Bénin, les travailleurs ont pu déjouer beaucoup de complots impérialistes, notamment les plans des institutions financières internationales (le FMI et la Banque mondiale notamment), les peuples engagent des combats âpres pour leur émancipation avec l’exigence de leur instruction immédiate dans leurs langues maternelles, une révolution philosophique et culturelle est en cours chez nous, prélude à la révolution sociale prochaine dans notre pays.

De toutes ces épreuves auxquelles l’ont soumis les ennemis, le parti est sorti grandi. Déjà à maintes reprises, les ennemis des peuples ont déclaré mort notre parti et chanté son « Requiem ». La mort en avril dernier du Chef historique, Pascal FANTODJI a donné l’occasion à ces ennemis d’y rêver. Mais ils se sont toujours rendu compte que le PCB est debout, coriace et vivace aux côtés des travailleurs et des peuples du Bénin et du monde. Le secret de cette force, c’est l’attachement à la théorie du marxisme-léninisme et aux intérêts du prolétariat et des peuples du monde.



II –Situation internationale et en Côte d’Ivoire

Je parle de la situation du monde et je ne peux manquer de jeter un coup d’œil à la situation internationale. Deux événements principaux marquent la situation internationale ces dernières années : c’est la montée de nouveaux acteurs mondiaux pour disputer l’hégémonie des grandes puissances : Ce sont la Chine, l’Inde, Brésil notamment ; la crise économique mondiale. La montée de ces nouveaux acteurs ravive les rivalités inter-impérialistes et accélère la crise mondiale. Vous entendez désormais partout les révoltes et mouvements insurrectionnels du prolétariat et des jeunes (élèves, étudiants) à travers le monde. En France contre la loi sur les retraites, en Espagne, en Grèce contre les mesures d’austérité du FMI, en Angleterre, en Italie, contre la hausse des frais d’études universitaires, en Tunisie etc. Partout et depuis 2008, le système est en crise. Au lieu de payer eux-mêmes les frais de la crise engendrée par leur gestion chaotique des richesses du monde, les grands capitalistes préfèrent rejeter les effets sur les classes pauvres, en clair, faire payer aux travailleurs les frais de ce qu’ils n’ont pas mangé. Depuis 2008, les prévisions de Marx reviennent à l’ordre du jour. Avec cette situation, on observe comme réaction le renforcement du capital financier avec des hommes portés directement au pouvoir comme c’est le cas de Berlusconi en Italie, de Sarkozy en France. D’où la préférence de plus en plus marquée en Afrique de porter au pouvoir des hommes-liges au grand capital directement sortis du sérail des finances internationales : YAYI Boni au Bénin, OUATTARA en Côte d’Ivoire.

Mais ce qui est remarquable c’est la faiblesse du facteur conscient, c’est la faiblesse du mouvement communiste international pour prendre en charge ces mouvements protestataires et conduire à la révolution. Avec le risque que ces mouvements de frustrations et de protestation à défaut de justes canaux révolutionnaires se déversent dans des courants anarchistes comme cela s’observe en Italie et en Grèce.

Ma conviction est qu’en dépit des errements actuels, le prolétariat retrouvera les sentiers glorieux tracés par les pères fondateurs du marxisme-léninisme. Avec Pascal FANTODJI je dis « Quels que soient les avatars du passé, l’humanité reproduira à coup sûr ses organisations libératrices, ses républiques soviétiques embryonnaires qui re-indiqueront aux partis prolétariens coalisés la voie à la fois subjective et pratique de la formation de la République Mondiale des Soviets ainsi que l’imaginait et le voulait Lénine »

La situation en Côte d’Ivoire, dans ce pays ami et frère implique directement sous maints rapports, la situation dans notre pays. Le parti s’est à plusieurs reprises prononcé sur cette situation. Nous déclarons solennellement notre opposition à toute intervention étrangère en Côte d’Ivoire. Laissez le peuple ivoirien régler ses propres problèmes. ONUCI, force Licorne, 43ème BIMA, troupes mercenaires pro-GBAGBO hors de Côte d’Ivoire.



III- La révolution est en marche au Bénin.

Camarades et chers amis,

Une question d’importance est à relever. L’on entend déclarer de la bouche des personnes de bonne foi comme mal intentionnées : « Vous voulez aller au pouvoir seul. Vous ne voulez pas partager le pouvoir avec personne ». Et cela s’entend souvent pendant les périodes de montée du courant révolutionnaire .Et si l’on entend encore ce son de cloche c’est que la révolution est proche. Toute la vie du parti a démontré le contraire de toutes ces allégations. Le parti s’est toujours démarqué du sectarisme. Je m’en irai donner des exemples illustratifs :

-1°- En 1983 avec la crise économique imminente.

2°- En Octobre 1988, lors de la création de la Convention du peuple, le parti a approché des personnes de toutes les classes et couches sociales et leur a proposé de s’associer ensemble pour des contrats de combat en vue d’abattre ensemble le régime autocratique de Kérékou-PRPB. Beaucoup ont consenti à cette Convention du Peuple. C’était le cas d’un ancien président tel MAGA qui était Conventionnel.

3-°- En 1995, face à la menace fasciste consistant en la remise en cause des acquis démocratiques avec le retour au pouvoir de Kérékou, le Parti a contracté une alliance avec la RB de SOGLO alors au pouvoir.

3°- En 2010 cela vient de se réaliser avec la formation du Front de Défense de la Démocratie face à la menace du fascisme que représente le pouvoir de YAYI Boni avec l’ensemble des partis de l’Union fait la Nation, ABT et Force Clé.

La création du Front de Défense de la Démocratie s’inscrit dans la tactique elle-même de notre parti : réaliser une large alliance des forces démocratiques pour « barrer la route à l’arbitraire, à la confiscation et à l’exercice personnel du pouvoir, au pillage et aux bradages de nos ressources nationales comme le dit l’Appel,convient parfaitement aux objectifs révolutionnaires que nous sommes fixés.

Toutes les fois qu’une question démocratique générale est posée le parti a toujours appelé à l’union des forces pour préserver l’essentiel. Notre parti en nouant de telles alliances a toujours fait preuve de loyauté et de bonne foi. Tout en étant allié nous ne nous privons pas de critiquer les positions que nous estimons contraires aux intérêts des travailleurs et des peuples. Tel est le cas en ce moment-ci.

Le PCB veut le pouvoir et œuvre pour le pouvoir. Avec tous les vrais combattants de l’émancipation des travailleurs et, des peuples. Pas avec ceux qui se refusent à lutter, attendent que d’autres luttent, attendent le moment propice pour se faufiler au pouvoir. A ceux-là nous disons : « Arrêtez de raconter des bobards ! Engagez vous dans le combat et le pays sera émancipé. »Ce que ne veut pas le PCB, c’est le pouvoir aux ordres de l’étranger.

Le PCB a toujours recommandé aux masses de se battre pour leur pouvoir et s’ils se battent pour leur pouvoir et l’obtiennent, le Parti Communiste du Bénin en aura pour son compte. La fonction du parti est de conseiller les masses populaires, de les aider à s’orienter dans les dédales des complots ennemis et en temps opportun, lors que les conditions sont réunies de les appeler aux combats pour la prise du pouvoir. Telle est la signification du mot d’ordre de « Pouvoir des travailleurs et des Peuples »

Aujourd’hui le chaos est total. Ce chaos est politique : on est à deux mois de l’échéance officielle des élections présidentielles et législatives et l’on ne sait toujours pas sous quelles lois générales on va aux élections. La Cour Constitutionnelle s’est ravie tous les attributs de souveraineté du peuple et dirige le pays pour le bonheur de YAYI Boni et de ses maîtres les impérialistes français. Les élections auront-elles lieu le 06 Mars prochain ? Mystère ! Jamais nous n’avons vu une Assemblée si peu efficace du fait de sa mise sous tutelle par le Chef de l’Etat. Le chaos est économique, il est financier, il est culturel, il est moral avec les grands scandales dont le peuple est victime : CENSAD- ICC-SERVICE- DANGNIVO. D’autres sont sûrement là et attendent d’être révélés.

Face à tout ce chaos, le Parti Communiste du Bénin propose le « Pouvoir des travailleurs et des Peuples ». Le Parti a toujours fait une large propagande et agitation sur la nécessité pour le peuple de se soulever tout de suite sans attendre une quelconque échéance électorale, pour chasser immédiatement YAYI Boni du pouvoir et installer son propre pouvoir. Dans mon Appel au Peuple du Bénin à se lever pour sauver la patrie, j’ai exposé la plate-forme programmatique de ce pouvoir. Le Parti par la suite en a défini en long et en large, les contours politiques. Mais il reste à en préciser les contours économiques, c’est l’objet de la communication qui va suivre.

La Révolution c’est les masses populaires qui la font. Ce n’est l’affaire d’un parti politique. Le peuple réalisera-t-il comme souhaité cette révolution, cette émancipation et quand ? Aujourd’hui ? Demain ? Dans un mois, un an, deux ou dix ? Je ne saurai le dire. Car je ne fais pas œuvre de devin.

Ce qui est sûr c’est que la révolution est proche. Et c’est qu’exprime une Marie-Elise GBEDO lorsqu’elle déclare devant un parterre d’autorités représentatives françaises, africaines et du monde réunie en « Colloque sur le cinquantenaire » : Cette auguste assemblée a manqué d’audace. Car l’audace c’est de déclarer qu’il faut rompre le pacte colonial qui nous nie à la France ». C’est ce qu’exprime un Valentin AGON qui déclare publiquement devant des autorités béninoises qu’il n’ya pas de développement sans l’instruction dans les langues nationales et sans la rupture avec le franc colonial CFA, une véritable arnaque de la France contre les peuples africains qui contrairement à ce qu’on dit financent l’économie française.

N’est-il pas dit que le Bénin malgré sa pauvreté a un solde du compte courant extérieur auprès de la Banque de France pour l'année 2009 en francs CFA d’un montant de 733 milliards FCFA = 1,11 milliards d'euro :

le Burkina faso : 659 milliards FCFA = 1 milliard d'euro ;

la Côte d'Ivoire : 4563 milliards = 7 milliards d'euro.

Ces voix protestataires qui s’élèvent contre cette domination en fait coloniale de l’impérialisme français sur nos pays, voilà les éléments de la révolution qui s’effectuera nécessairement. C’est avec cette conviction basée sur l’évolution du cours des événements et de la pensée collective qu’au nom de mon Parti, je vous présente mes vœux les meilleurs pour la nouvelle année qui pointe, l’année 2011. Santé ! Détermination ! Victoire !

Cotonou le 30 Décembre 2010.

Le Premier secrétaire du PCB

Philippe NOUDJENOUME

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