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PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)

01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)

Tél. :21 30 03 22/97 98 35 65 – Site : www.la-flamme.org

 

COMMENT BONI YAYI TUE, PUIS TORTURE LES VICTIMES

(EXEMPLE DE NATITINGOU)

 

Le samedi 15 décembre 2012, Philibert SABI YERIMA agent d’assurance en service et vivant à Natitingou est arrêté chez son père, sur ordre du juge Marcel AHEHEHINOU avec un mandat d’arrêt établi depuis mai 2012. A la suite de cette arrestation, le père, Ignace SABI YERIMA est arrêté le lundi 17 décembre 2012, interrogé, libéré, puis repris et conduit en prison le même jour. Paul  L. FARADITO est également interpellé et arrêté ce même jour. Ils sont accusés dans le cadre de l’assassinat du jeune El Hadj KOUABI Fawaz, abattu par balle par la police lors d’une marche pacifique le 04 mai 2012, sur ordre du commissaire Baguidi KOTO YERIMA, réquisitionné par le préfet Gervais N’DA SEKOU. Tous ces responsables, le préfet et le commissaire, ont reconnu publiquement avoir fait tirer à balle réelle sur des manifestants inermes le 04 mai 2011. Les parents de Fawaz ont déposé une plainte en juin 2011. Et pourtant le magistrat à ordre de Boni YAYI ne fait rien contre les assassins, mais torture les démocrates et révolutionnaires. Contre de tels crimes abominables du pouvoir de Boni Yayi, le Comité de Développement de Natitingou a publié un mémento édifiant sur l’Affaire Fawaz que le Parti Communiste reproduit ici intégralement.  

 

« MEMENTO SUR L’AFFAIRE FAWAZ NATITINGOU

-          Juillet 2010 annonce par le Gouvernement en Conseil des Ministre de la Programmation de la fête du 1er Aout 2011 à Natitingou (soit 13 mois avant).

-          En 2011 un comité préparatoire présidé par Edouard OUIN – OURO est mis en place pour identifier et évaluer les travaux à effectuer

-          Le montant des travaux est estimé à environ 20 milliards et la durée des travaux de 03 mois à 2 ans.

-          Mercredi 27 Avril 2011 marche de la population sur la préfecture pour exiger à YAYI Boni de faire démarrer les travaux. Le préfet présent méprise la population et refuse de sortir pour recevoir la motion des manifestants. La  marche était  dirigée par le comité de Développement de Natitingou (CDN) qui est né en lieu et place de l’association de développement de Natitingou (ADENAT) présidée par le député Justin SAGUI. L’ADENAT n’a plus tenu d’AG depuis des années et ne mène aucune activité. Les manifestants se donnent rendez-vous pour le 04 mai 2011 en cas de silence du pouvoir.

-          04 mai 2011 : Deuxièmes marche sur la préfecture avec plus de 10.000 manifestants.

La veille : le préfet Gervais N’DA SEKOU signe une réquisition exceptionnelle permettant d’ouvrir le feu sur les populations.

-          La marche est pacifique. Le SG du préfet OROU BARO qui a reçu la motion, félicite les manifestants. Malgré cela, au retour, les forces de l’ordre provoquent les manifestants en arraisonnant certaines motos. Les manifestants réclament leur moto. La police jette plus d’une trentaine  de grenades lacrymogènes et finit par tirer sur la foule à l’AKM. EL HADJ KOUABI Fawaz, jeune zémidjan, atteint au cou, a saigné et est mort quelques minutes après. Plusieurs blessés par balles.

-          Le corps de Fawaz est déposé à la morgue de Natitingou et a été enterré par les parents clandestinement quelques jours après (selon consigne du préfet).

La chasse à l’homme est déclenchée en ville ; les gendarmes, la police les militaires bastonnent tout sur leur passage et tirent des coups de feu partout même devant des églises et les hôpitaux ; une centaine de personnes arrêtées et libérées le lendemain sous pression populaire.

-          Quelques jours après, Philibert SABI-YERIMA est arrêté par la police pour incitation à la rébellion et destruction de biens publics et privés. Il est déféré au tribunal qui le libère et le poursuit sans mandat  de dépôt. Le procureur fait appel par rapport à la libération mais est débouté par la cour d’appel de Parakou.

-          Samedi 21 mai 2011, 03 Ministres de YAYI Boni, Ministre de l’Intérieur, Ministre des Mines KASSA Barthélémy débarquent à Natitingou et tiennent une séance de travail à la préfecture avec le préfet, le  maire et le comité des sages.

-           Le lundi 23 mai 2011 KASSA MAMPO Nagnini, président du CDN et Secrétaire Général de l’USD/CSTB Atakora est arrêté à son domicile à 6h30 par la police pour incitation à la rébellion et menace de mort verbale contre la police. plaignant : commissaire Baguidi KOTO YERIMA qui a reconnu le jour du crime sur les antennes de Canal 3 et de Radio Parakou et de Nanto FM que c’est lui qui a donné l’ordre de tirer parce que débordé.

-          Le 31 mai 2011 : Procès de KASSA MAMPO au Tribunal spécial : 3 magistrats + le ministère public et le greffier, qui a duré de 10h à 17h. Présence avocats : Me MAFFON, Me BAPARAPE, l’ODHP, la  CSTB, les travailleurs, la  jeunesse et populations en masse. Verdict : KASSA MAMPO est libéré purement et simplement c’est-à-dire acquitté.

-          Juin 2011 : dépôt de la plainte des parents de FAWAZ contre son assassinat au tribunal de 1ère instance de Natitingou (sans suite).

-          Mars 2012 un nouveau juge Eric M.AHEHEHINNOU réveille le dossier en convoquant tout le CDN en commençant par KASSA MAMPO.

-          Ainsi KASSA MAMPO N. (PT/CDN), DASSAGATE Dieudonné (VPT/CDN), DOKO Habib (Trésorier/ CDN) et FARADITO L. Paul, membre du PCB et le vieux sage SABI YERIMA Ignace sont tous convoqués et inculpés pour meurtre de FAWAZ.

-          Le 11 avril 2012 : la population de Natitingou fait un sit- in au tribunal et adresse une lettre ouverte au Président du tribunal de Natitingou qui exige le départ du juge AHEHEHINNOU.

-          Le 12 avril 2012 : KASSA MAMPO Nagnini est arrêté  à son  service par la police avec un mandat d’arrêt vers 17 heures et déféré en prison par AHEHEHINNOU toujours pour meurtre de FAWAZ et mis en liberté provisoire le 24 avril 2012 sur  exigence  des peuples et des organisations qui ont protesté de diverses manières aux niveaux local et national : grève des enseignants, des zémigdjans, etc.

-          20 avril 2012 : le vieux SABI YERIMA Ignace est arrêté et inculpé pour la même affaire puis libéré le même jour.

-          15 décembre (samedi) Philibert SABI YERIMA est arrêté chez son père par la police sur ordre de, AHEHEHINNOU avec un mandat d’arrêt établi depuis mai 2012.

-          Le lundi 17 décembre  2012 SABI YERIMA Philibert est présenté au cabinet du juge qui le retourne en prison sous prétexte d’attendre de le confronter avec les membres du CDN, le préfet, le Maire et les sages pour s’avoir qui a tué Fawaz.

-          Le 17/12/ vers 12h Paul FARADITO, membre de PCB et CDN est arrêté et mis en prison.

-          Le mardi 18/12/12 : le  vieux SABI YERIMA Ignace est arrêté à son domicile vers 08 heures et libéré à 12h30. On lui demande de donner des explications sur la mort de FAWAZ.

Fait à Natitingou le 18 décembre 2012.

Le CDN »

A la lecture de ce mémento, on peut se rendre compte que le seul crime des démocrates poursuivis et/ou incarcérés, c’est d’avoir lutté avec les populations, au sein du Comité de Développement de Natitingou (CDN) pour obliger le pouvoir de Boni YAYI à exécuter un minimum de ses promesses pour la ville, d’avoir empêché que les sous décaissés disparaissent dans les poches des autorités comme ce fut le cas à Parakou, Porto-Novo, Lokossa, etc. Boni YAYI est en rage contre le CDN qui lutte pour une ville bien gérée. Alors, après avoir ordonné et couvert l’assassinat de Fawaz, il poursuit les démocrates et ceux qui exigent que les véritables assassins et commanditaires, son préfet et son commissaire soient traduits devant la justice.

Piller, tuer au besoin et puis poursuivre et torturer les victimes et le peuple, c’est ce que fait toujours le pouvoir de Boni YAYI. C’est comme ça dans l’affaire  DANGNIVO. Après avoir couvert l’enlèvement non élucidé jusqu’à ce jour) de ce haut cadre du ministère des finances, il s’en prend à ses parents qu’il torture. C’est comme ça dans l’affaire CEN-SAD : les petits fonctionnaires ont été sanctionnés, des ministres sacrifiés. C’est comme ça dans l’affaire ICC-service : pendant que lui-même et ses ministres d’Etat (Koupaki et N’Douro) disent ne rien en savoir, pendant que  leurs associés  escrocs sont libérés, les spoliés sont poursuivis par la justice pour perception de "trop perçu". Dans l’affaire PVI, Bénin Control, affaire Coton, avec Boni Yayi, c’est toujours comme ça : il pille, il tue et puis poursuit et torture les victimes de ses crimes.  Le peuple, tout le peuple doit se lever pour dire ASSEZ ! Ca suffit !

A BAS LE POUVOIR TYRANNIQUE ET CORROMPU DE BONI YAYI ! ASSASSINS ET PILLEURS, A LA BARRE ! LIBERTE POUR LES DEMOCRATES DE NATITINGOU ! LIBERTE AU PEUPLE !

                                                                                  Cotonou, le 20 décembre 2012

                                                                                  Pour le Parti communiste du Bénin,

                                                                                              Le Porte-Parole

 

 

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