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Citoyen AKOHA Rock Mahugnon : recours en inconstitutionnalité contre Patrice Talon pour violation de Serment


ÉDITORIAL
L’Afrique, un des principaux champs de bataille de la nouvelle guerre mondiale.
Aujourd’hui, plus de soixante ans après la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA), les faits parlent d’eux-mêmes : l’Afrique n’est ni unie, ni souveraine, ni véritablement indépendante. Elle demeure sous tutelle, morcelée, soumise à des intérêts extérieurs qui verrouillent toute tentative d’émancipation continentale.
Cette impuissance n’est pas un accident de l’histoire, mais le résultat d’un ordre mondial bien établi, dont l’Afrique est la victime stratégique. Depuis la Conférence de Berlin de 1884-85, le continent a été façonné pour servir. Ses frontières ont été dessinées pour diviser. Ses élites ont été formées pour administrer la dépendance. Et chaque fois qu’un État tente d’en sortir, il est brutalement ramené à l’ordre : par le chaos, l’isolement, les sanctions ou la guerre.
Car c’est bien là l’enjeu du moment. Nous vivons les débuts d’une troisième guerre mondiale, diffuse et déterritorialisée. Une guerre qui ne peut plus se faire dans sa forme classique, du fait de la dissuasion nucléaire, mais qui prend désormais la forme de guerres par procuration : en Ukraine, au Sahel, au Soudan, en Palestine, au Yémen, au Congo. Derrière ces conflits : les intérêts croisés des grandes puissances. Leur objectif reste le même : contrôler les ressources, les routes commerciales, les zones d’influence. Et perpétuer un système capitaliste qui vacille.
L’Afrique est l’un des champs de bataille principaux de cette guerre mondiale larvée. Elle est pillée, fracturée, manipulée. Et tant qu’elle restera dans cet état de dépendance structurelle, toute unité continentale restera impossible. On ne bâtit pas une maison sur des fondations coloniales. On ne construit pas une puissance souveraine avec des monnaies contrôlées de l’extérieur, des armées encadrées par des puissances étrangères, des économies fondées sur l’exportation brute et la dépendance technologique.
Pour que l’unité africaine devienne réalité, il faut une rupture. Une rupture avec le néocolonialisme, les traités inégaux, les bases militaires étrangères, la soumission aux institutions financières internationales. Il faut une révolution souverainiste, panafricaine, populaire.
Dans ce contexte, les peuples africains et ceux du Sud global n’ont rien à gagner aux guerres impérialistes actuelles. Leur salut ne viendra ni des grandes puissances, ni des institutions multilatérales, mais de leur propre capacité à se libérer, à s’unir, à résister, à produire pour eux-mêmes, à penser leur avenir. Librement.
C’est à cette condition que l’Afrique pourra enfin devenir ce qu’elle aurait toujours dû être : un géant debout, libre, uni, solidaire, digne. Un continent maître de son destin.
La Rédaction
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ACTUALITÉ POLITIQUE
Unité africaine : l’imposture d’un rêve sans souveraineté réelle
À l’heure où l’Afrique célèbre plus de six décennies d’unité continentale institutionnelle, un regard lucide s’impose. Entre absence de souveraineté réelle, dépendance structurelle, pillage continu des ressources, le rêve panafricain semble encore une illusion. Une seule voie s’ouvre désormais : celle d’une rupture radicale. L’unité africaine, six décennies d’errance et d’illusions. L’Afrique, toujours dans les chaînes, ne peut s’unir et encore moins se développer.
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Soixante-deux ans après la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), devenue Union Africaine (UA), une question s’impose avec brutalité : à quoi ont servi ces six décennies d’« unité » africaine ?
Quand l’Europe s’unifie et devient une superpuissance économique, quand l’Asie construit ses blocs régionaux et défie les anciens empires, l’Afrique, elle, patine, stagne, s’effondre. Pourtant, c’est elle le continent des grands ensembles : deuxième plus grand continent en superficie (plus 30 millions de km2), 1,4 milliard d’habitants, toutes les ressources stratégiques du XXIe siècle, une jeunesse débordante. Mais c’est aussi le continent qui toujours ne transforme rien, ne décide de rien, ne s’émancipe de rien.
Pourquoi ?
• Parce que l’Afrique est encore sous occupation. Une occupation moins visible. Mais réelle et plus sophistiquée.
• Parce que l’Afrique reste morcelée en micro États et que les grands territoires font toujours l’objet d’intenses tractations et de guerres pour les morceler encore plus : Nigeria (Guerre de Biafra, Boko Haram), Éthiopie (Tigré), Libye, Soudan (Soudan Nord et Soudan Sud), les pays de Sahel [Mali, Burkina Faso, Niger – Guerres de reconquête par des mercenaires supplétifs des grandes puissances impérialistes], République Centrafricaine - RCA, République Démocratique du Congo - RDC. Sans oublier les guerres virulentes et violentes pour subdiviser les petits pays qui sont des positions stratégiques pour le contrôle des voies commerciales mondiales (Érythrée, Djibouti, Somalie).
Une Afrique riche, mais toujours occupée. Des tentatives d’unité toujours sabotées.
L’Afrique est riche, immense, jeune, fertile. Tous les ingrédients sont là pour bâtir une puissance continentale. À condition d’être libre. Or, à chaque fois que les États africains tentent d’unir leurs forces, ce sont les intérêts étrangers qui fixent les limites. L’Union Africaine a beau multiplier les sommets, les protocoles, les agendas, les discours, elle reste désarmée face à la prédation organisée. Pendant qu’elle publie des communiqués, d’autres signent des contrats léonins. Pendant qu’elle planifie 2063, d’autres pillent le présent et rendent impossible un futur meilleur. Le continent est devenu un supermarché mondial : on y entre, on prend, on repart.
Une union Africaine sans souveraineté réelle
L’Union Africaine a hérité de l’OUA, un idéal noble : l’unité, la solidarité, l’indépendance. Mais en 2025, ces mots sonnent toujours creux. Le continent est toujours sous perfusion : monétaire, diplomatique, militaire, technologique. Aucune stratégie industrielle commune, aucune souveraineté numérique, aucune politique monétaire panafricaine. Même la sécurité de la plupart des États est assurée par des puissances extérieures. L’UA ne défend pas l’Afrique, elle accompagne sa mise sous tutelle.
L’UA, une institution complexe, mais sans pouvoir
La structure institutionnelle est lourde, complexe, sophistiquée… mais sans dents. Face aux coups d’État, aux déstabilisations des États par les puissances étrangères et les multinationales, aux interminables conflits proxy, à la misère généralisée, elle est spectatrice. Face à l’endettement massif, à la fuite des capitaux et des cerveaux, à l’accaparement des terres, aux bradage et pillage des ressources, elle est silencieuse. Face à la recolonisation économique par les instruments financiers (FMI, la Banque mondiale) des pays de l’OTAN (États-Unis d’Amérique, l’UE), et par la Chine, la Turquie ou les Émirats, elle est complice. Elle dialogue avec ceux qui l’étranglent.
Les élites africaines au service de l’ordre établi
Le vrai drame de l’Union Africaine, c’est qu’elle est pilotée par des élites au service de l’ordre mondial néocolonial. Formées dans les grandes écoles occidentales, nourries aux dogmes du libre-échange et de l’ultralibéralisme, formatées pour défendre les intérêts des maîtres contre ceux de leurs propres pays, ces élites ne croient ni en l’Afrique, ni en sa capacité de développement, ni en son autonomie, ni en sa véritable souveraineté. Elles gèrent la dépendance comme une fatalité. Leurs États signent des accords qui les ligotent, privatisent leurs ressources, bradent leur avenir.
Ces élites occupent les fauteuils de l’Union Africaine mais ne la conduisent nulle part. Elles chantent l’unité pendant que les peuples vendent leurs reins pour survivre ou croupissent dans la misère et que les jeunes sans perspective d’avenir, fuyant cette misère périssent en mer.
Une Afrique forte serait un cauchemar pour l’Occident
Il est temps de dire tout haut ce que les peuples découvrent et que les puissances dominatrices savaient depuis et disent clairement maintenant : les grandes puissances n’ont aucun intérêt à voir l’Afrique debout. Une Afrique unie, industrialisée, souveraine, c’est leur cauchemar. Car une Afrique qui transforme ses ressources n’aura plus besoin d’exporter son cacao brut ou son uranium sous-évalué, son or, son pétrole, son gaz et son bois. Une Afrique qui maîtrise sa monnaie et ses flux financiers n’a plus besoin de quémander au FMI et à la Banque Mondiale. Une Afrique technologiquement indépendante sera moins dépendante des câbles et satellites des firmes étrangères.
Une Afrique forte, c’est la fin d’un système de domination planétaire vieux de cinq siècles. Voilà pourquoi, chaque fois qu’un État africain tente de sortir du rang, il est puni : par l’isolement, par des embargos, par le chaos, ou par interventions militaires, par des assassinats.
Le choix : continuer l’illusion ou enclencher la rupture
L’unité africaine ne sera jamais le fruit de délibérations feutrées ni de documents programmatiques. Elle naîtra d’un acte de rupture. Une rupture radicale avec les instruments de la dépendance : le pacte colonial et néocolonial, la monnaie (le franc CFA), les bases militaires étrangères, les programmes de réformes imposés, les traités commerciaux asymétriques.
Il ne s’agit plus de rêver l’unité, mais de l’arracher et la construire.
L’unité véritable ne viendra pas d’en haut
Cette unité ne viendra pas d’en haut. Elle viendra des peuples en lutte, des résistances populaires, des jeunes conscients, des diasporas mobilisées et engagées, des États courageux qui osent dire non. Une Afrique qui se tient debout devra nécessairement rompre avec le confort de la soumission. Il faudra se battre pour avoir sa souveraineté, réinventer, créer. Il faudra s’organiser librement, sans permission, bâtir, commercer entre Africains, produire pour les Africains, consommer ce qu’ils produisent. Avoir et prendre leur place dans le développement du monde.
Vers une Union Africaine véritablement patriotique et panafricaine : Une unité par et pour les peuples africains
Après soixante-deux ans d’errance, le choix est clair. Soit l’Afrique, les États africains, continue à mimer l’unité dans les enceintes diplomatiques pendant que sa substantifique moëlle est siphonnée. Soit elle choisit une unité vraie, ancrée dans la souveraineté, l’audace, la dignité, le patriotisme et l’antiimpérialisme décomplexé.
L’Union Africaine peut être le bras armé de cette révolution. Mais elle devra changer de logiciel. Car le temps des illusions conscientes doit prendre fin. Les peuples, surtout sa jeunesse, s’éveillent à nouveau et vent debout contre le pillage et la domination du continent. Pour le panafricanisme patriotique, souverainiste.
C’est la raison pour laquelle le soutien à l’expérience historique en cours dans les pays de l’AES est une nécessité absolue en tant qu’embryon de cette unité./.
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LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE : une kyrielle de guerres par procuration
La guerre, ultime arme du capitalisme aux abois. De l’Ukraine au Sahel, comment les guerres par procuration prolongent l’ordre impérialiste mondial.
« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens », disait Carl von Clausewitz. Aujourd’hui, elle est surtout le prolongement d’un système à bout de souffle : le capitalisme globalisé. En crise profonde, incapable de se réinventer, ce système en appelle à la violence pour survivre. Pas une violence frontale — car l’ère nucléaire rend la guerre totale suicidaire — mais une violence fragmentée, déléguée, masquée : les guerres par procuration.
Derrière les grands discours sur la démocratie, la sécurité ou les droits humains, on trouve les vraies raisons : contrôle des ressources, domination géopolitique, maintien des privilèges.
Chaque conflit actuel — Ukraine, Gaza, Sahel, Yémen, RDC, les tensions en Indopacifique (USA / Chine) — est un théâtre où s’affrontent des puissances impérialistes, sur fond de métaux rares, d’énergie, de routes commerciales ou de zones d’influence.
Le capitalisme ne promet plus le progrès. Il ne crée plus de prospérité partagée. Il privatise, précarise, détruit les écosystèmes, sème la misère, tout en renforçant les oligarchies. Son seul ressort désormais ? La guerre. Par les armes, les sanctions, les opérations psychologiques, les manipulations médiatiques. Et par le chaos : plus rien n’est stable, car le désordre est devenu méthode. Une méthode pour piller, soumettre, briser toute volonté populaire.
Ce n’est pas inédit. Les première et deuxième guerres mondiales furent déjà des boucheries organisées pour satisfaire les appétits voraces du capital en quête de nouveaux marchés, à l’ère des expansions impérialistes. Mais à une différence près : au XXe siècle, le capitalisme avait en face un camp de la révolution. Ce camp appelait et mobilisait les travailleurs, les paysans, les peuples à s’opposer à la guerre ou à la transformer en guerre de libération et d’émancipation. Il existait une alternative politique, une autre vision du monde, portée par des forces organisées et internationalistes. Cela avait divisé la planète en deux blocs, idéologiquement et stratégiquement opposés. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Depuis la chute du camp socialiste, cette force d’opposition au capitalisme s’est effondrée. Laminée, décapitée, fragmentée. Nombre de partis révolutionnaires ont disparu ou se sont convertis en simples gestionnaires du capitalisme. Résultat : le système règne sans partage, sans contre-modèle global structuré. Cela ouvre un boulevard aux puissances dominantes qui imposent leur logique par la guerre, le chantage ou la dette.
Mais les peuples ne sont pas dupes. En Afrique, en Amérique latine, en Asie, les voix se lèvent. La parole se libère. Les résistances populaires renaissent. Les puissances impérialistes le savent : laisser les peuples transformer leurs propres ressources, s’industrialiser, briser les chaînes de la dépendance, c’est signer leur propre déclin. D’où cette fuite en avant belliciste.
Dans ce contexte, refuser la guerre, ce n’est pas être naïf. C’est comprendre le mécanisme.
C’est s’attaquer aux racines. C’est exiger la souveraineté des peuples contre les logiques de prédation. C’est nommer les responsables : ceux qui arment, manipulent, pillent et profitent.
La guerre n’est pas un accident. C’est un choix stratégique d’un monde en fin de règne. Un monde qui préfère détruire plutôt que partager. Un monde qui ne sait plus construire. Mais ce monde n’est pas éternel.
L’alternative existe. Elle est dans l’unité des luttes, dans la reconquête des biens communs, dans la reconstruction d’un projet politique centré sur les peuples et non sur les profits. Cela implique d’organiser les solidarités, de raviver les internationalismes, de refonder un horizon post-capitaliste.
Refuser la guerre, c’est bâtir la paix. Une paix juste, souveraine, émancipatrice. Cela ne se fera pas sans affrontement./.
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LE SCANDALEUX FICHAGE DES ETRANGERS EN SITUATION REGULIERE EN SEINE SAINT-DENIS INQUIETE LA JUSTICE ET LES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME
Les commissariats de Seine Saint-Denis ont été sommés par la préfecture de signaler « tout étranger en situation régulière dont la présence en France représente une menace pour l’ordre public ». Selon les révélations du journal en ligne « les jours », les agents de police du département sont sommés d’appliquer un signalement, auprès de la direction territoriale de la sécurité de proximité du 93 pour tout « étranger en situation régulière dont la présence en France représente une menace pour l’ordre public en vue du refus, du non renouvellement ou du retrait de titre de séjour ». Cette consigne a été communiquée à l’intégralité des commissariats de Seine Saint-Denis. Ces derniers sont autorisés et poussés à signaler l’origine de tout ressortissant en situation régulière interpellé et mis en garde à vue.
C’est une situation d’une gravité extrême et pose beaucoup de questions : l’EDB s’interroge sur la légalité d’un tel fichage sauvage et discriminatoire, sans parler des autres aspects sur le respect de la présomption d’innocence, de l’atteinte au secret judiciaire ainsi que de la fragilisation des titres de séjour ?
Les agents de police doivent envoyer les copies d’empreintes digitales, du titre de séjour et des papiers d’identité du pays d’origine de la personne interpellée. Sur la base de ces informations, les services de la préfecture sont chargés de « mettre en œuvre les mesures administratives appropriées : refus ou retrait du titre de séjour ». Une adresse mail a même été créée pour l’occasion.
Une volonté manifeste de durcissement des politiques migratoires.
La circulaire «Retailleau» du nom de l’actuel ministre de l’intérieur établie suite à la promulgation de la tant décriée loi immigration de janvier 2024, exige des autorités de porter « régulièrement et rigoureusement des éléments susceptibles de caractériser un risque pour l’ordre public » à la connaissance des préfectures et des sous-préfectures chargées des étrangers, un ordre suffisamment large qui permet donc aux préfectures d’établir un fichage de la population interpellée.
Pour rappel, la loi immigration de janvier 2024, a été votée avec les voix du Rassemblement National (RN) et dans sa version la plus dure. Certains en parlent comme un retour de la droite Pasqua en référence à Charles Pasqua décédé en 2015 et qui incarnait une droite revendiquant les mêmes valeurs que Jean Marie Le Pen, fondateur du Front National (aujourd’hui RN) . Pour d’autres, le vote de cette loi est une victoire idéologique du RN. Nous sommes ici en face d’une volonté politique de durcissement des politiques migratoires non seulement perceptible en France mais à l’échelle de toute l’Europe. Et cela coïncide avec la montée des groupes d’extrême droite depuis les élections européennes de 2024. (Voir EDB numéro 13 du 1er juin 2025).
Plusieurs associations de défense des droits de l’homme demandent la suspension en urgence de la note de service de la préfecture de Seine Saint-Denis instituant le fichage des étrangers en situation régulière.
Face au scandale du fichage des étrangers en situation régulière, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), le Syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats de France, l’Association de défense des libertés constitutionnelles, la Cimade, le Gisti et l’Adde (Avocats pour la défense des droits des étrangers) saisissent la justice. L’affaire a été examinée le 13 mai 2025 devant le tribunal administratif de Montreuil.
Le juge des référés du tribunal suspend l’exécution d’un document diffusé par le préfet de Seine Saint-Denis aux services de police du département, aux fins de signalement des étrangers en situation régulière et placés en garde à vue. Il a estimé qu’en l’état de l’instruction, il y a lieu de douter sérieusement de la compétence du préfet pour donner une telle instruction.
L’EDB ignore à la date où il traite ce dossier, s’il existe une mise en place d’un tel dispositif à l’échelle nationale de fichage sauvage d’étrangers en situation régulière en France. Il y veille et alertera la communauté béninoise au moment opportun.
Il profite de l’occasion pour demander à la diaspora béninoise de toute catégorie (avec ou sans papier) de se rapprocher du Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin pour les modalités de défense des droits de la diaspora béninoise quels que soient les lieux de résidence./.
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NONVITCHA 2025 : LA DIASPORA ETAIT AU RENDEZ-VOUS.
Créé en 1921 sous l'inspiration des sieurs ABALO LOKO et de GNANSOUNOU AKPA, dans le souci d’institutionnaliser des retrouvailles annuelles entre les communautés XWLAH et XWEDAH, l’organisation NONVITCHA, avec son siège à Grand-Popo s'est fixé comme objectifs le développement socio-culturel et la solidarité entre ses membres. Mais la première édition de la Fête s'était déroulée un jour de pentecôte en 1923.
Ce 08 juin 2025, l'Association des Popo de France (APF) a célébré la 104e édition de NONVITCHA à Goussainville dans une banlieue parisienne avec la participation de nombreux compatriotes béninois mobilisés au sein des Associations sœurs dont le Comité Culturel pour la Démocratie au Benin - CCDB et l'Union Générale pour le Développement de Ouidah - UGDO.
Après la dégustation des plats de l'aire géographique de l’association, la cérémonie qui avait effectivement débuté vers 14h avait pris fin à 21h, après l'exécution des rythmes et chansons populaires suivis d'un thé dansant.
Ainsi va la vie dans la diaspora béninoise collée à toute l'actualité nationale. Et la forte présence du CCDB et de l’UGDO à la fête de l’APF, signe la volonté des Béninois de la diaspora de contribuer au rayonnement de la culture de notre peuple dans leur espace de vie./.
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En avant pour la Nouvelle Conférence Nationale !
STOP AU GÉNOCIDE À GAZA !