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LE RAVIP : LES LIMITES D’UNE MASCARADE
(Une contribution d'Olivier FADO DOSSOU, analyste politique)
Consacré par la loi N°2017-08 du 19 Juin 2017, le RAVIP est le Recensement Initial Administratif à Vocation d’Identification de la Population béninoise. C’est une opération qui vise à octroyer à chaque citoyen, un Numéro Personnel d’Identification (NPI). Ce NPI est un numéro individuel, incessible et permanent (et vital, de la naissance jusqu’au décès !) qui doit être, dès octroi, utilisé essentiellement à titre personnel dans la réalisation de tout type d’actes à savoir : les actes civils, administratifs, sociaux ainsi que dans les transactions économiques et financières. Le RAVIP va démarrer le 1 er novembre 2017, il est prévu pour durer 6 mois. Probablement qu’il durera plus de 6 mois ! Le contexte, l’opportunité et les conditions de réalisation en font déjà une véritable mascarade.
Cotonou, le 23 octobre 2017
COMMUNIQUE de la CSTB aux militants du SYN-ER-BENIN et aux enseignants retraités.
La CSTB compte parmi ses syndicats affiliés, un syndicat des Enseignants retraités dénommé SYN-ER-BENIN. Ce syndicat qui fonctionne de façon autonome a l’habitude de solliciter la salle de conférence de la Confédération pour tenir ses Assemblées Générales et les réunions de son bureau.
Le lundi 09 octobre 2017, les responsables de la CSTB ont constaté une affluence inhabituelle d’enseignants retraités vers sa salle de conférence où se trouvaient des responsables du SYN-ER-BENIN. Surpris par une telle affluence le Secrétaire Général de la CSTB a interpelé, le même jour, les responsables du SYN-ER-BENIN sur la nature de l’activité qui mobilisait tant de retraités venant de partout. C’est alors que les responsables lui expliquèrent qu’ils s’agissait d’une assistance que le syndicat voulait porter aux retraités enseignants pour les aider à avoir les rappels de CRAPE3 pour ceux qui en sont concernés et de 1.25 pour tous ceux qui étaient intéressés.
Cotonou, le 23 octobre 2017
COMMUNIQUE
A
L’Adresse des militants de la CSTB et à tous les travailleurs.
Le vendredi 20 octobre 2017, dès 06 h 30 mn ont commencé par affluer à la bourse du travail de Cotonou des travailleurs de tous secteurs venant de tous les départements du Bénin. On y comptait des travailleurs salariés du public, du privé et ceux du secteur informel qui ont massivement répondu à l’appel des confédérations et centrales syndicales du Bénin.
Partis de la bourse du travail vers dix (10) heures, les manifestants visiblement révoltés par la gouvernance autocratique et prédatrice de Patrice TALON, scandaient des slogans et chansons et brandissaient des pancartes et banderoles qui traduisaient leurs diverses revendications et exprimaient leur colère. Tous les messages, écrits sur pancartes et sur banderoles ou encore scandés, rejetaient unanimement la privatisation des services publics, l’accaparement des biens publics par Patrice TALON, la confiscation des libertés démocratiques chèrement acquises, l’aggravation du chômage et de la faim, en un mot l’aggravation de la misère au profit de Patrice TALON et de son clan qui opèrent des réformes véritablement antisociales.
MOTION DE PROTESTATION DES CENTRALES ET CONFEDERATIONS SYNDICALES DU BENIN A L’OCCASION DE LA MARCHE PACIFIQUE DU
VENDREDI 20 OCTOBRE 2017
Les travailleuses et travailleurs du Bénin, réunis au sein des Centrales et Confédérations syndicales et unis par le pacte de solidarité syndicale pour le bien-être de leurs membres et du peuple, à travers la présente marche gigantesque, déplorent la situation économique et sociale de notre pays et marquent leur profond désaccord avec le Gouvernement et son Chef, le Président Patrice Talon sur la gestion des problèmes du monde du travail.
- Considérant les effets néfastes de la gouvernance politique, économique et sociale sur la vie des travailleurs et du peuple ;
- Considérant les atteintes graves aux libertés fondamentales notamment associatives et syndicales en violation des Conventions 87 et 98 de l’OIT, de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 et de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 ;
COMMUNIQUE DE PRESSE SUR LA PERTURBATION DES EMISSIONS DE SOLEIL FM
Depuis quelques jours, la fréquence de la radio privée Soleil FM fait l’objet de piratage dans plusieurs localités de notre pays, notamment à Cotonou et ses environs. Une radio pirate non encore identifiée serait à la base de cette perturbation à des heures précises et sur des émissions de grande écoute. «C’est un émetteur plus puissant que le nôtre qui s’empare de notre fréquence à des heures précises et qui diffuse de la musique. Nous avons cherché à comprendre mais jusqu’à présent, on n’a pas d’informations suffisantes sur l’origine de ce piratage», explique le Directeur Général de la radio Soleil FM, Donklam Abalo.
DECLARATION
AU MEETING DE PROTESTATION CONTRE LA GOUVERNANCE DU PRESIDENT TALON
Le premier constat qui s’observe au niveau des ménages au Bénin, c’est que le peuple a faim. Peu de Béninois arrivent à s’assurer deux repas par jour. Le Chef de l’Etat, dans une intervention après neuf mois au pouvoir, promettait la fin du calvaire pour dans un an. Mais, c’est après cette promesse que l’on a assisté à la casse des boutiques, ateliers, etc. des petits commerçants et artisans des rues, à la liquidation et aux licenciements de milliers de salariés. C’est après cette promesse que des lois scélérates (dites d’assouplissement du marché de l’emploi) consacrent des contrats à durée déterminée (CDD) sans limite et à vie pour les salariés, le plafonnement des indemnisations à neuf mois de salaires pour les licenciements abusifs. Des mesures scélérates et impopulaires contre la jeunesse studieuse excluant ainsi les enfants des parents pauvres de leur accès à l’instruction. Aucune couche sociale n’est épargnée par la politique de ruse et de rage de Talon. Pas non plus les hommes en armes (armée, police, gendarmerie, eaux et forêts) qui font face à la répression aveugle et à la misère qu’impose Talon. Bref, une aggravation de la misère et un horizon assombri pour les travailleurs et le peuple.