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Les violences ne cessent de croître dans la capitale du Burkina Faso, trois jours après le putsh du général Gilbert Diendéré. De nombreux manifestants burkinabé exigent son départ.
Les organisations de la société civile, les syndicats et les partis politiques appellent à la mobilisation et à la résistance
Le bureau exécutif national de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso a publié ce jeudi 17 septembre 2015 un communiqué intitulé "Mobilisons-nous contre le coup d’Etat militaire". Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de ce communiqué en cliquant ici.
Le même jour, La Coordination Nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) lance un appel à la mobilisation et à la résistance, appel que vous pouvez consulter intégralement là.
Mais on ne s’étonnera pas de constater que tous les syndicats du pays des Hommes Intègres ont réagi avec la plus vive détermination en diffusant une motion de grève sans préavis le mercredi 16 septembre à partir de ce jour jusqu’à nouvel ordre
Cette motion dit en substance :
L’Unité d’Action Syndicale (UAS), fidèle à ses engagements et à son rôle historique dans la vie du peuple burkinabè :
- Condamne fermement cette 4ème intrusion du Régiment de Sécurité Présidentielle dans la vie politique Nationale ;
- Exige la dissolution sans condition du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) ;
- Interpelle toutes les composantes du peuple burkinabè sur leur rôle de défense de l’intérêt supérieur de la Nation ;
- Appelle les travailleuses et travailleurs des secteurs Public, parapublic, privé et du secteur informel à observer un mot d’ordre de grève Générale sur toute l’étendue du territoire à partir du mercredi 16 septembre 2015 jusqu’à nouvel ordre ;
- Appelle les travailleuses et travailleurs des secteurs Public, parapublic, privé et du secteur informel à se rassembler dans tous les milieux stratégiques sur l’ensemble du territoire national jusqu’à nouvel ordre.
En tout état de cause, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) rend responsables, le Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) et tous ses complices qui répondront de leurs actes devant l’histoire et le peuple burkinabè.
UN GRAND ESPACE PANAFRICAIN A L’EDITION 2015 DE LA FETE de l’HUMANITE
Du vendredi 11 au dimanche 13 septembre se tient près de Paris l’Edition 2015 de la Fête de l’Humanité.
A cette occasion et pendant ces trois jours, La Plateforme Panafricaine et ses partenaires organisent toute une série de tables rondes, d’ateliers et de débats sur les grands sujets d’actualités concernant notre cher continent l’Afrique et ses peuples.
Ils vous invitent chaleureusement à venir nombreux participer à ces moments forts de la vie de la diaspora panafricaine de France et d’ailleurs.
Le Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin (CCDB), en tant partie prenante, sera présent avec une table de presse et animera un atelier sur la Démocratie en Afrique en général et au Bénin en particulier.
POINT DE PRESSE SUR LA CONCESSION FERROVIAIRE A BOLLORE
Bourse du Travail de Cotonou, le 03 Septembre 2015
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Nous vous remercions d’avoir répondu à notre invitation. Le sujet qui nous réunit aujourd’hui ici, est la question du contrat ferroviaire avec BOLLORE. Comme tout un chacun de nous sait, le chemin de fer représente un axe central de développement d’un pays et nous pouvons dire qu’il n’y a pas de développement sans rails. C’est dire que nous nous situons dans la logique de l’exigence des rails comme facteur de développement au Bénin. Notre propos ici s’articulera en les points suivants :
Cliquer ici pour lire l'intégralité du point de presse
DECLARATION DE COTONOU
Réunies à Cotonou les 24 et 25 Juillet 2015, et ce conformément à la Déclaration de Ouagadougou, sous le thème « Unité de luttes et solidarité comme une des réponses aux agressions du système capitaliste contre les travailleurs », les Confédérations et Unions syndicales de la sous-région Ouest-Africaine dont les noms figurent en entête rendent publique la Déclaration suivante :
Les Confédérations et Unions syndicales ont présenté la situation socio-économique dans leurs pays respectifs liée à « la mondialisation » et la vision néolibérale pourles travailleurs et les peuples. Il ressort de cette analyse les éléments suivants :
En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour. Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. A ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités d’assujettissement de la Grèce au régime de la Troïka. La dette, au nom de laquelle rien n’a été épargné à la population, reste le dogme au nom duquel est imposé un programme d’ajustement néolibéral qui s’accompagne de la plus profonde et la plus longue récession jamais connue en Europe en temps de paix.
Depuis que le monde est monde, l’Homme a toujours migré d’un point à l’autre du Globe, d’un continent à l’autre ou à l’intérieur d’un même pays. Et ce, qu’il soit seul, en famille ou en groupe.
Ainsi ont eu lieu et ont encore lieu des mouvements d’immigration des Européens vers les Amériques (Nord et Sud), et des Africains vers l’Europe.
Mais les mouvements les plus importants sont ceux qui se font à l’intérieur même de chaque continent, d’un pays à un autre.
Après les deux guerres mondiales, il a fallu reconstruire les économies des pays européens très affaiblies par les bombardements intensifs et les pertes immenses en vies humaines.