ÉDITORIAL


Un seul combat : pour la souveraineté, contre la dictature et le terrorisme


   La souveraineté ne se divise pas. Elle exige un seul et même combat : contre la dictature intérieure et contre les menaces extérieures. Aujourd’hui, au Bénin, ces deux fronts se confondent dans un même ennemi : le pouvoir autocratique de Patrice Talon et le terrorisme qui s’installe sous sa bienveillante complicité.


   Gouverneur à peau noire zélé de l’enclos français qu’est le Bénin, Talon a franchi le pas que même les précédents présidents françafricains n’osaient pas : il a réinstallé sur le sol national les troupes françaises chassées en 1964 par le président Ahomadégbé. Ces forces, que l’Histoire contemporaine désigne désormais comme les parrains du terrorisme en Afrique, ont amené, avec elles, la guerre dans notre pays.

   Face à cette double menace – dictature intérieure et agression étrangère – le peuple et sa diaspora se lèvent et s’organisent. En dépit des répressions sélectives au pays.
Les travailleurs ont marché le 1er mai, comme ailleurs dans le monde, contre la faim, la vie chère et la tyrannie. En réponse, le gouvernement donne la même réponse : la répression et les arrestations qui soulèvent le tollé dans le pays et la diaspora.
Partout, les appels à la libération nationale se multiplient. Ce souffle de résistance, le Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin (CCDB) le porte depuis plus d’un demi-siècle. Par son engagement, sa mémoire et sa culture, il continue d’unir les voix des exilés à celles du peuple combattant.

La lutte pour la souveraineté est totale. Nous vaincrons.


                                                                                  La Rédaction


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ACTUALITÉ POLITIQUE


Attaques et massacres des 17 et 18 avril 2025


Patrice Talon et le terrorisme : les deux faces du Mal qui frappe le Bénin


   Le Bénin traverse l’un des moments les plus sombres de son histoire. Deux fléaux s'abattent simultanément sur le pays : la dictature de Patrice Talon et le terrorisme armé, tous deux liés par une même source, une même logique de destruction et de domination nationale. Ces deux maux sont indissociables et doivent être combattus en même temps avec la même détermination. On ne peut en neutraliser un sans abattre l’autre.

   Les attaques terroristes coordonnées des 17 et 18 avril 2025 dans le nord du Bénin, ayant fait des dizaines de morts parmi les Forces de Défense et de Sécurité du pays, marquent un tournant tragique. Le haut commandement militaire lui-même reconnaît que les assaillants ne se contentent plus de frappes éclair : « cette fois-ci, ces terroristes sont assez teigneux, restent sur place et ne veulent pas bouger ». Cela signifie clairement une volonté d’occupation durable du territoire national. La guerre n’est plus seulement celle de l’armée, c’est désormais celle de tout le peuple.

Ce conflit n’est pas le fruit du hasard.

   Il est une conséquence directe de la politique prédatrice de Patrice Talon, qui a ouvert les portes du pays aux troupes françaises, pourtant rejetées massivement par les peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Ces troupes étrangères, que l’histoire récente montre comme les véritables parrains du terrorisme dans la région, agissent au Bénin avec la bénédiction d’un pouvoir qui foule aux pieds la souveraineté nationale.

   Derrière la façade sécuritaire, c’est un projet de recolonisation maquillé en coopération militaire qui se déploie. Talon ne fait pas que gouverner en autocrate : il administre, en gouverneur à peau noire, un mandat confié par une puissance étrangère, la France, pour maintenir le Bénin sous sa tutelle. La dictature intérieure de pillage du pays est le prolongement du chaos sécuritaire et du système d’exploitation imposés de l’extérieur par les forces de l’OTAN avec la France en tête.

Face à ce double péril, une réponse d’ampleur s’organise.

   À la tête de la mobilisation, la jeunesse patriotique, regroupée autour du Conseil de la Jeunesse Patriotique (CoJeP) dirigé par Damien Dégbey, les étudiants du Cadre de Concertation des Étudiants (CCE), les travailleuses de la CSTB, les femmes du Mouvement des Femmes pour la Liberté au Peuple et le Progrès social (MFLPP), et le Front Patriotique (FP). Tous appellent à la solidarité nationale autour des FDS, à l’expulsion des troupes françaises, pour la liberté, le pain et la souveraineté.

   La diaspora n’est pas en reste. Le Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin (CCDB) et l’Unité d’Actions Patriotiques de la Diaspora Béninoise (UAPDB) multiplient les prises de position, les mobilisations et les campagnes ; divers groupes discutent et agissent de diverses manières pour alerter l’opinion internationale et soutenir les luttes au pays.

   Cependant, une partie de la société continue de détourner le regard. Certains, obnubilés par la seule chute du régime Talon, relèguent au second plan la question cruciale de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale. Ils aspirent ainsi à hériter du pouvoir sans remettre en cause les chaînes de la domination coloniale moderne. Cette posture est une illusion dangereuse.

   Le combat véritable, patriotique et libérateur, est celui qui vise à déraciner la dictature, expulser les forces d’occupation, rompre les accords iniques et redéfinir le vivre-ensemble par une nouvelle conférence nationale souveraine.

   C’est ce combat global que le peuple béninois, uni, doit engager. Car la liberté n’est pas à négocier. Elle est à conquérir. /


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1er mai : journée internationale des travailleurs et travailleuses du monde


Le 1er mai : une journée de lutte mondiale pour les droits des travailleurs

   Le 1er mai, connu dans de nombreux pays comme la Journée internationale des travailleurs, est bien plus qu’un simple jour férié. C’est une journée de mobilisation, de mémoire et de revendication, célébrée chaque année sur tous les continents par des millions de travailleurs et de travailleuses.

Aux origines du 1er mai : une lutte ouvrière

   L’histoire de cette journée remonte à la fin du XIXe siècle, au cœur des grandes luttes ouvrières pour la réduction du temps de travail. Aux États-Unis, en mai 1886, un vaste mouvement est lancé pour revendiquer la journée de travail de huit heures. À Chicago, les manifestations se heurtent à une violente répression. Le 4 mai, lors du rassemblement de Haymarket Square, une bombe éclate. S'ensuit une répression brutale : plusieurs militants sont arrêtés, certains exécutés. Ces événements marquent profondément la conscience ouvrière mondiale.

   En 1889, lors du congrès fondateur de la Deuxième Internationale socialiste, les mouvements ouvriers décident de faire du 1er mai une journée annuelle de mobilisation pour les droits des travailleurs, en hommage aux martyrs de Chicago. Le 1er mai devient ainsi un symbole mondial de résistance et de solidarité ouvrière. 

Une journée de manifestation mondiale

   Aujourd’hui, le 1er mai est célébré dans plus de 80pays comme une fête du travail ou une journée de mobilisation syndicale. Sur tous les continents, cette journée a encore donné lieu à des marches, grèves, rassemblements et actions collectives. Les formes varient selon les contextes politiques, économiques et sociaux de chaque pays. Mais l’objectif reste toujours le même : faire entendre la voix des travailleurs.

En Afrique, le 1er mai est une journée de prise de parole publique pour dénoncer les bas salaires, le chômage de masse, l’exploitation formelle et informelle ou encore la répression syndicale. Cette année, la tradition a été respectée dans plusieurs capitales des pays du continent.

Au Bénin, à l’appel de la CSTB, des rassemblements pacifiques ont été organisés dans les 12 départements pour la Journée internationale du travail. Comme chaque année depuis 2019, le régime autoritaire de Patrice Talon a interdit les marches, contraignant les syndicats à se réunir dans des lieux clos.

À Cotonou, les forces de l’ordre ont bloqué l’accès à l’Étoile rouge, empêchant tout regroupement. Les travailleurs ont alors improvisé trois cortèges distincts pour converger vers la Bourse du travail. Là encore, la police a exigé leur repli à l’intérieur du bâtiment. Quelques minutes plus tard, des agents menés par le zélé DDPR du Littoral, Dah Lokonon André, ont violemment fait irruption dans les locaux, brutalisant le Secrétaire général Kassa Mampo et blessant grièvement plusieurs militants, dont Houlonon Béranger. Huit personnes ont été arrêtées et gardées quelques heures à la brigade criminelle à Agblangandan à Cotonou avant d’être libérées en soirée. Une atteinte grave à la liberté syndicale.

En France, Plus de 300 000 manifestants ont défilé à travers la France pour défendre les droits des travailleurs. À Paris, Jean-Luc Mélenchon a plaidé pour la nationalisation d’ArcelorMittal et le retour de la retraite à 60 ans. Le monde du travail est en mutation : nouvelles règles d’indemnisation de chômage, hausse des sommes allouées par les entreprises à la formation obligatoire, essor de l’IA, tensions sur le télétravail. Un 1er Mai sous le signe de la résistance sociale dans une France en pleine transformation.

En Europe, des syndicats ont défilé dans les grandes capitales pour défendre les droits sociaux, lutter contre les réformes ultralibérales, les politiques d’austérité, les politiques de guerre, d’économie de guerre ou encore pour revendiquer une meilleure protection des salariés.

En Amérique latine, comme toujours, les cortèges du 1er mai ont été puissants et colorés, portés par les traditions de lutte contre les inégalités, pour la justice sociale et la dignité au travail.

En Amérique du Nord, bien que le "Labour Day" soit célébré en septembre, les mouvements de gauche et les syndicats les plus combatifs continuent à marquer le 1er mai comme une journée alternative de protestation. Et le 1 mai 2025 n’échappa pas à cette tradition. er

En Asie, malgré les contextes politiques répressifs, des travailleurs bravent les interdictions pour affirmer leurs droits, notamment dans les secteurs du textile, de l’électronique ou de la construction.

Un héritage toujours vivant

   Le 1er mai reste un temps fort de l’agenda social et politique mondial. Il témoigne de la permanence des inégalités et des luttes pour des conditions de travail justes, la sécurité de l’emploi, la reconnaissance syndicale et la dignité humaine. En ces temps marqués par la précarité croissante, les crises sociales et les mutations du travail, cette journée rappelle que les droits se conquièrent toujours par la lutte et se défendent collectivement partout dans le monde. /

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Halte à l'arbitraire !
Halte à la violation des libertés notamment syndicales !
Seule la lutte paie !

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Troupe Culturelle du CCDB : Histoire, Vie et Activités

   Le Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin (CCDB) a vu le jour en 1981 à Paris, en pleine période de répression sous le régime autoritaire du Général Mathieu Kérékou. Il se voulait alors un instrument de lutte pour la diaspora béninoise en Europe, solidaire du combat du peuple béninois pour la liberté et la démocratie.

   Mais l’origine de sa troupe culturelle remonte aux années 1970, avec l’Association des Étudiants Dahoméens en France (AED). Elle s’inscrivait dans la dynamique de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), alors engagée dans les luttes anticolonialistes aux côtés des peuples africains.

   Après la dissolution de la FEANF, les activités de la troupe furent temporairement interrompues avant d’être relancées avec la fondation du CCDB. Dès lors, la troupe a multiplié les représentations à Paris, en banlieue parisienne, dans les provinces françaises, et même dans d'autres pays européens tels que l'Allemagne et la Belgique.

Une palette d'activités culturelles engagées

   La troupe du CCDB se distingue par la richesse et la diversité de ses activités :
• Danses traditionnelles des différentes régions du Bénin.
• Pièces de théâtre et sketches engagés, dénonçant les violences subies par les paysans, les répressions politiques ou encore les privations de liberté.
• ·Récitations de poèmes militants, écrits par les membres de l’association, évoquant les réalités du Bénin ou d’autres pays africains.
• ·Hommages aux figures de la lutte de libération, comme Amílcar Cabral (Guinée-Bissau, Cap-Vert) ou Samora Machel (Mozambique).


Un engagement culturel constant


Après une nouvelle période de pause, la troupe a repris ses activités avec une belle dynamique :
• ·Organisation annuelle de grandes fêtes culturelles béninoises à Paris et en région parisienne.
• ·Animations de soirées (réceptions, mariages) sur invitation d’autres associations, mettant en valeur les traditions béninoises.
• ·Participation à des événements municipaux et compétitions culturelles en France, parfois couronnées de succès avec des trophées à la clé.
• ·Célébration traditionnelle de la remise de la dot lors de mariages béninois ou mixtes.
• ·Manifestations publiques devant l’ambassade du Bénin à Paris pour dénoncer les violations des droits humains au pays.
• ·Séances de répétition régulières, ouvertes à tous ceux désireux d’apprendre à chanter, danser et jouer des percussions traditionnelles.

Transmission et formation : une mission essentielle


Le CCDB ne se limite pas à l’expression artistique. Il propose également :
• Des formations linguistiques, avec notamment des cours de langue fon (reprise imminente).
• Des ateliers d’initiation à l’informatique, débutés cette année, pour permettre aux membres de mieux maîtriser leurs smartphones et aller progressivement vers des compétences numériques plus avancées.
Un espace d’épanouissement collectif
• La troupe culturelle du CCDB est un véritable creuset d’épanouissement, de transmission et de mobilisation. Elle incarne la volonté de faire rayonner la culture béninoise, de renforcer les liens de solidarité entre les membres de la diaspora, et de poursuivre la lutte pour une société plus juste et plus libre.

 

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DROIT DE RÉPONSE

   Dans la livraison Numéro 10 du 15 avril 2025 de notre journal ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE, nous avions mis l’encart qui suit :

NB. Le 12 avril 2025, alors que nous mettons sous presse, M. Essowè BATAMOUSSI a publié sur les réseaux sociaux SA “Réponse à Monsieur Kodjo Honoré Lokossa Kplohungbé”. Cette réponse sera publiée dans le prochain numéro # 11 du journal, le 1er mai prochain.

  Nous publions donc, dans la page qui suit, cette réponse, telle que lue le 12 avril 2025 sur les réseaux sociaux, “Forum UAPDB - Unités des Actions Patriotiques de la Diaspora Béninoise”.

   Mais plusieurs rectificatifs doivent être faits :


• « Réponse à Monsieur Kodjo Honoré Lokossa Kplohungbé : À propos de la tribune du 08 avril 2025, publiée dans ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE ».

• La Tribune « Opinion de Honoré Lokossa à propos des propositions du juge E. Batamoussi sur les « assises nationales. Ne pas retomber dans l’impunité des crimes politiques et économiques » a été publiée plutôt dans le journal LA FLAMME numéro 592 du 11 avril 2025 et seulement le 15 avril dans le journal ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE, dans son numéro 10.

M. Kodjo Honoré Lokossa Kplohungbé a plutôt publié une tribune intitulée « UNE NOUVELLE CONFÉRENCE NATIONALE : UNE NÉCESSITÉ POUR LE BÉNIN », dans le n°8 du journal « ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE" du 15 mars 2025.

 

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Réponse à Monsieur Kodjo Honoré Lokossa Kplohungbé

À propos de la tribune du 08 avril 2025, publiée dans "ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE"

   Cher frère Kodjo Lokossa,

   J’ai pris connaissance avec grand intérêt de votre tribune, dans laquelle vous exprimez, avec conviction et rigueur, vos réserves sur ma proposition relative à la tenue d’une Assise Nationale. Je tiens à saluer votre engagement constant pour un Bénin véritablement démocratique et souverain. Cela dit, permettez-moi d’apporter, en toute franchise et fraternité, les éclairages nécessaires à une meilleure compréhension de ma démarche.

1. Sur mon positionnement

   Vous évoquez une certaine ambiguïté, voire un double discours. Je comprends cette perception, mais elle ne résiste pas à une lecture stratégique de la situation actuelle. Nous avons face à nous un pouvoir solidement ancré, verrouillé à tous les niveaux, et dirigé par un homme qui, manifestement, redoute l'après-pouvoir. Dans ce contexte, il m’a semblé pertinent de lui tendre une perche, non par naïveté ou adhésion, mais pour créer un espace politique susceptible de fissurer l’édifice.

   Je l’assume : j’ai usé de ruse contre la ruse. Ceux qui ont gouverné par duplicité doivent savoir que le peuple peut aussi jouer la carte de la subtilité pour reprendre la main. Mon objectif est de contribuer à une issue pacifique, non de blanchir le régime.

2. Sur la souveraineté du peuple

   Vous avez raison de rappeler que le peuple est le seul souverain. En effet, il est et reste l’ultime arbitre du sort réservé à ceux qui l’ont opprimé. La garantie évoquée dans mon texte n’est pas un chèque en blanc, mais un levier pour déclencher un processus. Il va de soi que ni moi, ni personne, ne peut décider à la place du peuple d’une éventuelle amnistie.
Cette question sera posée, débattue, tranchée en toute souveraineté, lors des assises, et uniquement par les forces populaires authentiques.

3. Sur l’impunité

   Je suis pleinement conscient que le risque de reproduire l’erreur de 1990 — celle de l’immunité accordée à Kérékou— plane sur notre processus. Mais c’est précisément pour ne pas revivre cette faute que j’ai tenté de détourner l’issue : faire croire à une garantie pour ouvrir le dialogue, sans jamais renoncer à l'exigence de justice. Ce n’est pas une abdication morale, c’est une tactique politique.

   Je ne me fais pas d’illusions sur le régime actuel. Mais j’ai voulu que l’on explore, même provisoirement, un langage que le pouvoir pourrait entendre. Cela ne veut pas dire que le peuple devra s’y plier.

Précision nécessaire

   Il est vrai que je n’ai pas souhaité publier ouvertement cette stratégie dans les espaces publics ou les forums, justement pour ne pas en neutraliser la portée. Une stratégie affichée perd son efficacité. J’ai toutefois pris soin d’en discuter en privé avec certains compatriotes avisés, pour leur faire part du fond réel de ma démarche.

Conclusion

  Cher frère, je comprends votre méfiance, et je la considère comme une richesse du débat.
Mais je vous invite à considérer ceci : il ne s’agit pas pour moi de proposer un pardon facile, mais d’ouvrir une brèche, là où tout semble bloqué. La vérité, la justice, la souveraineté populaire sont non négociables. Mais pour y parvenir, il nous faut parfois emprunter des chemins sinueux.

Nos approches peuvent diverger, mais nos aspirations se rejoignent. Je vous remercie encore pour votre vigilance et votre sincérité. C’est dans ce débat exigeant que se construit la transition que notre peuple mérite

Fraternellement, Essowè BATAMOUSSI,

Le 12 avril 2025

 

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Préparer la nouvelle Conférence nationale, c’est débattre sans tabou. Débattre de tout, sans détour. Identifier les sujets clés de notre nouveau vivre-ensemble et les confronter aux réalités du pays.


C’est cela, préparer véritablement la nouvelle Conférence nationale que beaucoup appellent de leurs vœux.


Cette Conférence ne devra pas être une répétition de celle de 1990. Elle doit être populaire, patriotique, souveraine et tournée vers l’avenir.

 

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