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Spécial Bénin Avril 2014
Lu pour vous : Les travailleurs du Syndicat MAE en grève d’avertissement


Redresser le Bénin
Parce que nous voulons voir le Bénin se battre, assumer ses choix et retrouver les voies de la croissance, de la prospérité, de la démocratie, de l’Etat de droit, nous avons créé le Parti pour la Libération du Peuple (PLP) pour changer, avec tous les vrais patriotes, tout le système politique de notre pays. Nous agissons dans le respect d’une vision claire et assumée, nourrie par le débat d’idée et non le débat de personne que nous impose aujourd’hui le régime du «Bénin Révélé».
Faire de la politique aujourd’hui ne peut plus et ne doit plus être un business, un fonds de commerce. Tout le monde est concerné. La politique ne doit pas seulement consister à voter à échéance régulière et/ou à être élu ou nommé, mais également et surtout à faire avancer les choses avec sérieux et bienveillance, à petite comme à grande échelle.
Le constat aujourd’hui est décevant. Jamais notre pays n’a connu de la part d’un pouvoir qui se prétend démocratique, des comportements et attitudes aussi sectaires, fondés sur le mépris des autres, et pire, la haine de ceux qui ne partagent pas la même opinion que lui.
DECLARATION DE LA CSTB SUR LE CONCOURS DE RECRUTEMENT DES AGENTS AU PROFIT DE LA CNSS
Suite aux diverses informations diffusées à travers des réseaux sociaux et la presse, il ressort que de graves irrégularités ont émaillé le concours de recrutement des agents au profit de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Le secrétariat permanent de la CSTB s’est réunie le mardi 02 mai 2017 sur cette question et a fait la déclaration dont la teneur suit :
Un concours de recrutement de 94 agents au profit de la CNSS, de contrat à durée indéterminé, prévu depuis 2016 a été lancé en janvier 2017 par le cabinet AGEFIC SA désigné par une commission mise sur pied par la Direction Générale de la CNSS.
Le cabinet, après plusieurs étapes a fini par publier la liste des admis au concours par corps. Dès la publication de la liste des admis en avril 2017, des candidats ont contesté les résultats vu la gravité des irrégularités qui ont entaché le déroulement du concours depuis la sélection du cabinet jusqu’à la publication des résultats.
Pourquoi la Cour Constitutionnelle doit rejeter pour inconstitutionnalité certains articles et dispositions de la loi sur le PPP
La Cour constitutionnelle, dans sa décision du 23 février 2017, a considéré que «le requérant a essentiellement fondé son recours sur des éventualités décrivant d’une recherche, quelque peu forcée, de référents étrangers, régionaux, internationaux et en d’autres matières dont le droit administratif sans évoquer des dispositions constitutionnelles en soutien au fond de ses prétentions. L’éventualité et les systèmes de droit étranger ne sauraient fonder le recours en inconstitutionnalité d’une loi interne».
En conséquence il est proposé de présenter plus explicitement les violations aux dispositions de l’article 107 de la Constitution et aux principes constitutionnels de la commande publique.
Les derniers concours de recrutement au profit de la Caisse nationale de sécurité sociale n’ont pas fini de susciter la polémique. La situation serait tellement alarmante au point de sortir les responsables syndicaux de leur retranchement. C’est le cas du secrétaire de l’Union nationale des Syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) que dirige l’honorable Emmanuel Zounon. Dans une lettre ouverte adressée au Directeur Générale de la caisse nationale de sécurité sociale et dont copie est parvenue à la rédaction de notre site, le camarade Emmanuel Zounon et l’UNSTB s’insurgent « contre cette fraude massive organisée tout comme si nous sommes dans une République clanique et exige l’annulation pure et simple de ces concours. » Nous vous invitons à lire sa lettre ouverte et dont ampliation est faite à tous les ministères, à l’Assemblée Nationale, à toutes les Sociétés et Entreprises, à tous les Syndicats du Secteur Privé, à toutes les Centrales et Confédérations Syndicales et bien entendu à toutes les autres organisations de la Société Civile.
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COMMUNIQUE DE PRESSE
A PROPOS DE LA RENCONTRE DE L’EMPEREUR DE NIKKI AU PALAIS DE LA REPUBLIQUE
LA CHEFFERIE TRADITIONNELLE N’EST PAS UN ARTICLE TOURISTIQUE
Le lundi 24 avril 2017 le Président Talon a reçu au palais de la république l’Empereur de Nikki, sa majesté Chabi Naïna III à la tête d’une délégation de la cour royale. Selon les compte-rendu de la presse, sa majesté « n’a pas fait langue de bois. Il a égrené un chapelet de quelques doléances pour le développement de Nikki et l’épanouissement des filles et fils de la localité » (Le Matinal n°5068 du 25 avril 2017). L’empereur de Nikki n’aurait pas occulté les questions d’infrastructures routières, la construction d’un nouveau palais impérial, d’accès à l’eau potable et des difficultés liées à l’éducation et à la formation des enfants, etc.
On peut facilement se rendre compte que l’empereur de Nikki, lors de cette rencontre avec le président Talon, a évoqué les problèmes cardinaux de l’empire et de ses habitants mettant ainsi en relief, s’il en était encore besoin, son rôle d’administrateur et de magistrat suprême des Baatonu et garant de leurs Us et coutumes.
CHARTE DU FRONT POUR LE SURSAUT PATRIOTIQUE
I- Préambule
1°- Depuis l’indépendance de notre pays en 1960, les obstacles majeurs à son développement et à l’épanouissement de notre peuple sont :
-le pacte colonial et l’inféodation de nos dirigeants à l’ancienne puissance coloniale, la France et l’absence d’amour réel pour la patrie ;
- la mauvaise gouvernance induite par ce pacte colonial avec la tendance pernicieuse d’instauration d’un pouvoir personnel au mépris de la souveraineté du peuple.
- l’impunité des crimes politiques et économiques.
2°-Pendant près de deux décennies, de 1975 à 1990 notamment, notre peuple, face à un pouvoir autocratique, a mené des luttes héroïques au prix de la sueur et du sang de ses fils et filles, et en a triomphé.
3°-La Conférence Nationale tout en constituant un moment fort de l’Histoire de notre pays a consacré les libertés démocratiques si chèrement conquises, mais, n’a pas résolu la question de l’impunité qui est devenue une véritable gangrène pour le développement de notre pays.
4°-Pendant vingt-sept ans, notre peuple s’est toujours opposé à toutes formes de restauration de l’autocratie, a toujours exigé que l’impunité cesse et que soient sanctionnés tous ceux qui ont attenté aux libertés, à la vie des citoyens pour raison politique ou qui ont commis de graves prédations contre les ressources nationales.
5°-Face à la mauvaise gouvernance qui s’est poursuivie ces dix dernières années, avec des scandales, le pouvoir de Patrice Talon s’est présenté comme un espoir pour le peuple béninois meurtri.