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VOTE DE LA LOI PORTANT RETRAIT DU DROIT DE GREVE A LA SANTE, LA JUSTICE ET LA SECURITE, LE PARLEMENT ENTRE VIOLATION DE LA CONSTITUTION ET REPRESSION DES LIBERTES
A peine l’Assemblée nationale a violé publiquement le 21 décembre 2017, la décision DCC 17-262 du 12 décembre 2017 sur le Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Electorale Permanente Informatisée (COS-LEPI) que les députés ont enchaîné avec une autre violation de la constitution par le retrait du droit de grève aux agents de la santé, de la justice et de la sécurité.
Intervenue subrepticement le 28 décembre 2017, la décision de l’Assemblée nationale soulève une équation de cohérence législative et politique.
COMMUNIQUE FINAL
Réuni en session extraordinaire, le vendredi 22 Décembre 2017 à la bourse du travail de Cotonou, le Comité Confédéral National (CCN) de la CSTB s’est essentiellement penché sur le point de la grève déclenchée par la CSTB depuis le 29 novembre 2017 et sur les perspectives à envisager.
Des comptes rendus faits par les représentants au niveau de chaque département et secteur d’activité, il ressort que la grève a été diversement et massivement suivie notamment dans l’enseignement maternel, primaire, secondaire et au développement rural.
Le vendredi 22 décembre 2017, le chef de l’Etat était à l’Hémicycle à Porto-Novo pour son traditionnel discours sur l’état de la Nation. A la fin de son message, nombreux sont les Béninois qui ont exprimé leur «grande déception» sur les réseaux sociaux. Ils ont l'impression d'avoir écouté un président de la République qui se croit toujours en campagne électorale : Une vraie histoire de fée à dormir debout en cette veille de Noël. «Sommes-nous au temps des contes européens de Noël de Grimm?», s’est demandé un ancien député sous le couvert de l’anonymat. «Une maison à bâtir en 5 ans, mais dont la fondation prend deux ans et demi, soit la moitié du mandat, s'apparente à une tour de Babel ou une maison dont les poteaux menaceront la nappe phréatique», a-t-il fait observer. Comme pour dire que le chef de l’Etat a passé son temps à «séduire et à mystifier» ses compatriotes.
Une lettre du Père Noël à mon cher Laurent, le brave
Cher ami et frère Laurent METOGNON, tu es et tu resteras pour moi, un grand homme et un intrépide combattant pour les droits de l'homme, l'égalité des chances, la morale en politique et la gouvernance publique. Tu as dédié toute ta vie à la lutte pour la dignité des pauvres, sauf les parvenus et les incultes l'ignorent, ceux-là même qui ont beaucoup de choses sur leurs consciences mais règnent à coups de marteau, de broyeurs et de canons. Vive le règne et la gloire des immortels à qui appartiennent l'océan, le cosmos, tout l'or et le diamant de la terre et tous les esclaves que nous sommes à leurs côtés, eux les supers puissances devant qui rien ne résiste et qui ont tout réussi dans leur vie sans aucune sueur des autres.
COMMUNIQUE
A PROPOS DU DISCOURS DU CHEF DE L’ETAT SUR L’ETAT DE LA NATION :
UN DISCOURS DECONNECTE ET NEGATEUR DE LA REALITE DU PAYS !
Comme prévu par la Constitution, le Chef de l’Etat a délivré hier, 22 décembre 2017, son discours sur l’état de la nation. Pour tous ceux qui ont eu le courage de le suivre ou de lire ce discours, on a l’impression que le Président Patrice Talon ne parle pas de ce pays, des peines de ses hommes et femmes, du désespoir de sa jeunesse. Alors au lieu d’un discours sur l’état de la nation, c’est-à-dire sur la situation actuelle dans laquelle a conduit sa politique, le Président s’est lancé encore dans la déclinaison de son programme, dans ses « Projet et Dessein » (sic) pour aligner les annonces pour 2018 et conclure, sans aucun élément probant et faute de perspectives réjouissantes pour le peuple, que « notre pays va de mieux en mieux et surtout ira mieux demain. » (sic). Ainsi, le discours du Chef de l’Etat est un discours déconnecté et négateur de la réalité du pays et de la vie de ses hommes.
COMMUNIQUE
A PROPOS DE LA VIOLATION DE LA CONSTITUTION ET DES LIBERTES DES DEPUTES PAR ADRIEN HOUNGBEDJI ET SON BLOC DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE.
Le 21 décembre 2017 devait avoir lieu à l’Assemblée Nationale outre l’adoption du budget 2018, l’exécution de l’injonction de la Cour Constitutionnelle, de désigner les membres de l’Assemblée Nationale devant siéger au Cos-Lépi.
Ce à quoi il a été donné au peuple d’assister, c’est à un spectacle où, un groupe accepte la vassalisation de l’Assemblée nationale au gouvernement et réprime les députés de l’autre camp jusqu’au sein du parlement. Ainsi, si en décembre 2015, l’adoption du budget était passée comme une lettre à la poste, depuis le 6 avril 2016, avec le rejet de la Constitution autocratique et la mise sur pied de la minorité parlementaire, les choses ont changé dans notre Parlement. Ces députés de la minorité parlementaire ont rédigé dans une déclaration à lire du haut de la tribune de l’Assemblée, la justification de leur rejet du projet de budget. Dans leur déclaration, la minorité parlementaire rejoint toutes les observations des partis et organisations démocratiques et de la société civile qui voit en ce budget, la poursuite de la politique anti-sociale du pouvoir autocratique.